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IA : l’appel du prince Murat à une mobilisation nationale

Face à la révolution de l’intelligence artificielle, le prince Joachim Murat appelle à une mobilisation nationale pour éviter à la France le sort d’une colonie numérique.

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) redessine les équilibres mondiaux, le prince Joachim Murat, président de la Fondation Galilée, sonne l’alarme : la France ne peut se permettre de rester spectatrice. Dans une tribune au ton martial, publiée dans Valeurs Actuelles, l’héritier de la dynastie des Murat rappelle que l’IA n’est pas qu’un outil technique, mais une bataille politique, civilisationnelle et stratégique.

Généalogie des Murat @FDN

Un enjeu de souveraineté nationale

« Qui maîtrise l’intelligence artificielle impose ses normes, capte la valeur, gagne en puissance », avertit Murat. À l’inverse, une nation qui se laisse distancer perd le contrôle de son destin. Ce n’est pas seulement l’économie qui est en jeu, mais la souveraineté culturelle, militaire et diplomatique. Le parallèle historique est assumé : Napoléon Ier modernisa l’État par le Code civil, Napoléon III par les grands travaux ; aujourd’hui, l’IA doit être le levier d’un nouveau redressement national.

Face à une Chine qui dès 2025 enseignera l’IA à ses écoliers, et à une Europe qui « débat et régule » au lieu d’agir, Murat plaide pour une mobilisation immédiate : intégrer 20 heures annuelles d’initiation à l’IA dès la primaire, former des enseignants spécialisés, créer des « Ateliers du Mérite » dans chaque région pour reconvertir les travailleurs menacés par l’automatisation.

Un État stratège contre la vassalité numérique

Pour le prince de Pontecorvo, l’heure n’est plus aux demi-mesures. Il propose un plan national sur cinq ans : supercalculateurs, centres de données souverains, soutien aux semi-conducteurs et financement massif des laboratoires et talents français. Mais surtout, il appelle à conditionner l’accès aux marchés publics au respect strict de nos exigences de sécurité et d’indépendance numérique.

L’IA n’est pas seulement un instrument de compétitivité : elle est devenue un champ de bataille géopolitique. « Soit nous devenons une colonie numérique des GAFAM et des BATX, soit nous préservons notre indépendance », martèle Murat. À ce titre, il exhorte la France à proposer à l’ONU un traité de non-prolifération des super-IA, garantissant éthique, contrôle humain et responsabilité. Le message est clair : la France doit refuser l’endormissement et reprendre la tête du train de l’histoire. Former, reconvertir, investir, protéger : tel est le quadruple impératif énoncé par le prince Murat pour que l’Hexagone ne soit pas relégué au rang de spectateur dans la grande bataille numérique du XXIe siècle.

Descendant direct du maréchal d’Empire Joachim Murat, roi de Naples et beau-frère de Napoléon Ier, le prince Joachim Murat milite pour une industrie française souveraine et responsable. À travers cette tribune, il revendique l’héritage bonapartiste : la méritocratie, l’innovation et l’État stratège. Dans ses mots résonne la conviction que la France doit, une fois encore, s’inventer un destin à la hauteur de son histoire.

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Date de dernière mise à jour : 26/08/2025