La loi salique à l’épreuve de l’Europe

C’est un vent de modernisme qui souffle actuellement sur les monarchies de ce siècle. Oubliée la loi salique qui privilégiait exclusivement les mâles, dans quelques années, pas moins de cinq royautés vont faire leur révolution féministe. Espagne, Norvège, Pays-Bas, Suède et Belgique auront bientôt à leurs têtes des souveraines de droit. Un changement important qui s’étend désormais aux anciennes maisons régnantes qui ont décidé d’appliquer la parité des sexes souhaitée par l’Union européenne. Quelques îlots de résistance persistent mais qui se réduisent comme peau de chagrin.  La Revue Dynastie revient sur cette question épineuse qui divise partisans et passionnés des monarchies. 

Les futures reines de demain @DynastieLéonor d’Espagne, Elisabeth de Belgique, Victoria de Suède, Amalia des Pays-Bas, Ingrid de Norvège, des noms connus de tous les aficionados des monarchies et passionnés de dynasties. Elles ont toutes en commun d’être les héritières d’un trône, des premières-nées destinées à devenir des chefs d’états au détriment de leurs frères ou cousins mâles qui ont pourtant été jusqu’ici privilégiés par le biais de la Loi salique (Lex salica). C’est sous les Francs que les premiers articles de cette loi apparaissent afin de régler les successions familiales et litiges financiers, largement empruntés au droit romain.  Ainsi en 511, Clovis fixe la transmission des biens uniquement par agnats (parents par le père) et par cognats (parents par la mère) et qui se poursuit encore de nos jours. La suite est à découvrir sur le site de la Revue Dynastie

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Commentaires

  • Bernard
    • 1. Bernard Le 17/02/2022
    Sans loi salique ou semi-salique, le système monarchique n’a strictement plus aucun intérêt puisque ce sont ses fondements même qui sont détruits. Un peu comme le catholicisme sans la messe en latin.

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