« J 'espère que ces forces profiteront au mieux de cette opportunité pour atteindre le but principal que nous nous sommes tous fixés (…) et mettre fin à l’incompétence de ce régime ». A la veille de l’élection présidentielle iranienne prévue en juin prochain, le prince Reza Pahlavi a annoncé son soutien officiel à la nouvelle campagne de désobéissance civile lancée par un groupe d’activistes prodémocraties. Sur ses réseaux sociaux, le prétendant au trône du Paon a appelé tous les groupes d’opposition à Téhéran à converger vers le même chemin et dire « Non à la République islamique » d’une seule voix.
« La mémoire de mon grand-père, Reza Shah, est vivant dans le subconscient collectif des iraniens et inspire toutes les personnes qui cherchent volontairement à sauver l'Iran. Les jeunes qui crient le nom de Reza Shah aujourd'hui sont les héritiers d’un retour à la paix en Iran ». Sur les réseaux sociaux qu’il affectionne et où il est largement suivi, le prince Reza Pahlavi a décidé de rejoindre une nouvelle campagne de désobéissance civile par un groupe d’activistes prodémocraties qui appellent les iraniens à boycotter l 'élection présidentielle qui doit se dérouler en juin prochain. Baptisée « Non à la République islamique », elle rencontre déjà un vif succès. Des centaines d'acteurs renommés de la société civile, d'athlètes et autres champions du monde, d'écrivains et d'universitaires ont déjà publié leurs photos et clips vidéo sur les réseaux sociaux en tenant une pancarte portant le logo de la campagne ou en publiant le hashtag #N2IR afin de mobiliser et sensibiliser les iraniens de « l’intérieur et de l’extérieur ». Pour le fils du Shah, une seule question se pose désormais : « Etes-vous pour ou contre le régime islamique d’Iran ? ».
« La campagne « Non à la République islamique » est née d'Iran et se développe considérablement », a déclaré à la presse Reza Pahlavi qui espère que cela va devenir « un mouvement cinétique national et inclusif ». « Le point de pouvoir de cette campagne est qu'aucune faction, parti ou groupe ne peut que se considérer comme le propriétaire et innovateur de celle-ci » renchéri le prince impérial qui appelle à une convergence de toute l’opposition iranienne, peu importe son obédience idéologique. « Il est important de sauver et libérer l’Iran » martèle le fils du dernier Shah qui se bat depuis des décennies contre les mollahs qui ont renversé son père en janvier 1979. Récemment, le prince Reza Pahlavi a vivement critiqué la décision américaine du Président Joe Biden de revenir au sein de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran et que la précédente administration avait promptement quitté, regrettant le manque de volonté de l’Europe à faire pression sur le régime islamique. « Un avenir radieux est possible » affirme le prince Reza qui poursuit : « cette campagne reflète le désir le plus fondamental du peuple iranien: la liberté. Notre nation dit d'une seule voix qu'elle n'accepte plus la république islamique ».
« J’espère que ces forces profiteront au mieux de cette opportunité pour atteindre le but principal que nous nous sommes tous fixés (…) et mettre fin à l’incompétence de ce régime » souhaite Reza Pahlavi qui se félicite également de la nouvelle normalisation des pays arabes avec l’état d’Israël. Un accord ( dit d’Abraham) qui isole un peu plus le régime des mollahs qui a réprimé dans la violence la « révolution des œufs » et dans le silence le plus complet de la communauté internationale.
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