Ce sont des mémoires qui provoquent déjà un certain remous au sein des Windsor tant elles promettent des « révélations explosives » sur certains membres de la famille royale britannique. Prince Charles de Galles et Lady Diana inclus comme le précise la maison d’édition du prince Harry qui devrait le faire publier en 2022 chez Penguin Random House. Un nouveau règlement de comptes qui a décidé Buckingham Palace à réagir bien avant l’annonce du duc de Sussex. La reine Elizabeth II s’apprêterait à modifier le « Regency Act » qui autorisait le prince Harry à être le régent de son neveu et prochain monarque du Royaume-Uni, le prince George de Cambridge.
« Explosif ». C’est le terme qui revient dans toute la presse depuis l’annonce par le prince Harry de la prochaine publication de ses mémoires en 2022 et qui promettent des « révélations » selon sa maison d’édition Penguin Random House, déjà connue pour avoir éditée les livres de l’ancien couple présidentiel Obama. Si on parle déjà de millions d’euros à la clef qui devraient être reversés à des associations caritatives, des proches de la maison royale britannique s’inquiètent des conséquences à venir dès la sortie de ces mémoires dont une grande partie sera consacrée à sa mère, Lady Diana Spencer, décédée tragiquement dans un accident de voiture en 1997. Buckingham Palace n’a pas tardé à réagir et fait savoir que le « Regency Act » va être modifié sous peu et de « manière urgente » affirme le site « Royal Central » bien informé sur la vie des Windsors. Une question qui reste en suspens depuis que le prince Harry et son épouse Meghan Markle, ont décidé de quitter la « Firme » pour vivre une vie loin des ors et des apparats des palais, il y a un an. D’ailleurs, le prince Harry a déjà fait connaître le préambule de ces mémoires : « J'écris ceci non pas en tant que prince que je suis né, mais en tant que l’homme que je suis devenu ».
C’est en 1937 que le « Regency Act » a été formalisé. Avant cette date, la désignation d’un régent en cas d’incapacité du monarque à régner était adoptée quand les situations l’exigeaient. Actuellement, deux articles du « Regency Act » concernent, pour le premier, la reine Elizabeth II si elle est jugée inapte mentalement à continuer à régner (ce serait le prince Charles qui assumerait ses fonctions) et pour le second, les dispositions à prendre si le prince George de Cambridge accédait au trône avant l'âge de dix-huit ans. Dans ce dernier cas, c’est le prince Harry qui a été désigné pour assurer la régence de son neveu et lui-même en position d’occuper le trône. Les différents atermoiements du prince et de son épouse, l’étalage de leurs sentiments sur les réseaux sociaux ou encore leurs récentes prises de position politique ont brisé le sacrosaint « never explain, never complain » (ne jamais expliquer, ne jamais se plaindre) si cher à la « Queen. Selon Angela Lavin, experte en Gotha, les Windsor seraient préoccupés par la santé mentale du prince Harry et, épuisée par son petit-fils qui ne lui laisse guère de répit, Elizabeth II aurait donné son accord pour la révocation du prince Harry du « Regency Act ».
Communément appelé « Harry », Henry de Sussex est le père de deux enfants, Archie (2019) et Lillibeth (2021). Considéré comme l’enfant terrible des Windsor, sportif, il effectue entre 2005 et 2006 une période militaire censée redorer un blason terni par des années de polémiques en tout genre. Très engagé dans la lutte contre le sida, il a perdu son prédicat d’altesse royale après son départ de la maison royale. Il est installé aux Etats-Unis avec son épouse, l’actrice afro-américaine Meghan Markle très engagée dans diverses associations.
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