Humaniste, bohême, écologiste, Nicolas Petrovitch-Njegosh est l’arrière-petit-fils du dernier souverain du Monténégro. Prétendant au trône de ce pays de l’ex-Yougoslavie, il est l’actuel représentant d’une dynastie dont le destin se confond avec l’Histoire tumultueuse des Balkans. Architecte de métier, il a récemment accordé une interview au quotidien Vijesta. En appelant le « Monténégro à surmonter les divisions identitaires qui ne peuvent que conduire à des conflits, de dépasser le débat séculaire qui divise et hypothèque l’avenir » de la nation, le prince Nicolas fait également un appel du pied à l’Union européenne (UE).
Pour beaucoup de tintinophiles, le Monténégro est le « Royaume du Pélican noir » du roi Muskar XII, une monarchie sortie de l’imagination fertile du dessinateur Hergé. Parmi les aficionados du reporter le plus connu de la planète, Nicolas II Petrovitch-Njegosh. A 78 ans, il est l’héritier d’une dynastie qui a dirigé le Monténégro durant trois siècles et demi. Un pays que cet architecte de formation a découvert dans les années 1960 sans réellement savoir que le nom qu’il portait était synonyme d’indépendance. Un combat qui s’est subitement invité dans sa vie avec la chute du Mur de Berlin en 1989. Lorsque les restes de son arrière-grand-père, le roi Nicolas Ier, sont ramenés au Monténégro, cet écologiste convaincu comprend l’importance du nom qu’il porte. Avec le démembrement progressif de la Yougoslavie, la guerre civile qui éclate, Nicolas Petrovitch-Njegosh va rapidement se fixer deux objectifs : faire en sorte que le Monténégro retrouve son indépendance et adhère à l’Union européenne dont il est un partisan. La suite est à découvrir sur le site de la Revue Dynastie.
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