A l'occasion de la sortie de son livre « La liberté Bonaparte », publié aux éditions Grasset, Charles Bonaparte a été interviewé par la radio Europe 1 et a évoqué « la mémoire de Bonaparte plutôt que de Napoléon » dont on va célébrer le bicentenaire de sa mort le 5 mai prochain, rappelant qu'il tenait aux « aux valeurs de la révolution qui vont jusqu'au Consulat ».
Interrogé par la Radio Europe 1 à l'occasion de la sortie de son live aux éditions Grasset, « La liberté Bonaparte », l'ancien prince Charles Bonaparte a expliqué que l'Empereur Napoléon Ier avait « fait sortir la France de ses difficultés tout en tenant compte de ses acquis obtenus sous la Révolution [française-ndlr] » et « des idées du siècle », retenant dans le nom de sa famille « l'idée de progrès ».
Questionné sur les polémiques actuelles qui entourent la figure du troisième personnage préféré des français, l'esclavage et la misogynie, Charles Bonaparte a affirmé ne pas « être touché » par ces guerres anachroniques. rappelant plutôt l'importance de « commémorer plutôt que célébrer » le bicentenaire de Napoléon puisque selon lui, il y a « plusieurs formes de mémoires » qui se doivent d'être respectées. « Je tiens aux valeurs de la révolution [française-ndlr] qui vont jusqu'au Consulat » a expliqué encore celui qui a été prétendant au trône de France , il y a peu, afin de justifier son changement de nom à l'état civil. Un descendant du prince Jérôme Napoléon en ligne directe qui se réclame ouvertement d'un bonapartisme de gauche (ancien soutien à la Maire de Paris, Anne Hidalgo), partisan de l'Europe et écologiste dans l'âme.
Agé de 70 ans, Président fondateur de la Fédération européenne des cités napoléoniennes qui regroupe une cinquantaine de villes en Europe, il devrait être présent aux cérémonies du Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, prévues du 5 mai prochain et qui coïncide avec l'inhumation du général Gudin dont les restes ont été retrouvés en Russie. Une cérémonie restreinte et possiblement fermée en raison de la situation sanitaire qui prévaut actuellement en France. En dépit des assertions récentes de la presse et selon diverses sources proches de l'Elysée, il n'est pas certain que le président Emmanuel Macron assiste à ces festivités. Les polémiques actuelles embarrassant fortement l'exécutif et faute de retour de la Russie, invitée pour cette cérémonie censée pourtant illustrer la réconciliation franco-russe.
C'est son fils, le prince Jean-Christophe Napoléon VII, banquier, qui assume aujourd'hui les prétentions au trône impérial de France.
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