Heinrich-Donatus zu Schaumbourg-Lippe, l'Ukraine est une révélation

C’est un voyage qu’il ne va pas oublier de sitôt. Ému par le sort des réfugiés ukrainiens, des centaines de milliers de personnes fuyant les bombardements russes, le prince Heinrich-Donatus zu Schaumbourg-Lippe (28 ans) s’est rendu à la frontière polonaise avec une équipe de l’association humanitaire Interhelp. Arrivés sur place, ils ont remis du matériel de secours aux autorités locales et ont vécu de véritables scènes déchirantes. Désormais ancrées dans la mémoire de cet héritier, une des plus prestigieuses maisons aristocratiques d’Allemagne, il confesse avoir trouvé un véritable sens à sa vie grâce à cette expédition. 

Heinrich-Donatus zu Schaumbourg-Lippe @InstagramUn brin décalé, sportif, trekkeur, châtelain à ses heures perdues, il porte un nom en héritage, celui de la maison des zu Schaumbourg-Lippe, une famille qui a dirigé, de 1643 à 1918, une petite principauté de 343 kilomètres carrés emportée dans la tourmente de la Première guerre mondiale. Arrière-petit-neveu d’Adolphe II, dernier souverain décédé dans un accident d’avion en 1936,  le prince Heinrich-Donatus est resté interloqué lorsqu’il a découvert au matin du 23 février 2022 que l’Ukraine était la victime des appétits guerriers de son voisin russe. La question de savoir ce qu’il devait faire face à cette tragédie s’est vite posée comme il le raconte lui-même au quotidien hanovrien Neue Presse  parti à sa rencontre. Sensible au sort des réfugiés qui commençaient à fuir les bombardements intensifs, le prince Heinrich-Donatus a rapidement organisé une collecte de biscuits, des gâteaux, des saucisses, des barres de muesli et des soupes, des vêtements, des jouets et des médicaments avec l‘équipe d’Interhelp, une société spécialisée dans l’aide internationale.  Une association humanitaire dirigée par le prince Alexandre, son père. Les fonds récoltés ont même permis l’achat d’une ambulance de 6 places. Laquelle va d’ailleurs se faire remarquer lors de son périple vers la frontière polonaise, début mars. La suite est à découvrir sur le site de la Revue Dynastie.

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