Le Yang di-Pertuan Agong , un monarque incontournable

Sauf dans des situations spécifiques où il est possible de lui octroyer certains pouvoirs, le Yang di-Pertuan Agong (roi) de Malaisie est tenu d’agir sur l’avis du Premier ministre. Élu pour 5 ans par ses pairs, treize chefs d’états qui constellent cette monarchie élective, son rôle est devenu de plus en plus important en raison d’un déficit de confiance, qui s’est amplifié d’années en années, entre les malaisiens et leur gouvernement. De nombreux appels ont été lancés à ces monarques pour qu’ils reprennent leurs régalia perdues afin de devenir un contrepoids aux institutions politiques discréditées. Un vœu qui semble avoir été entendu. 

Le roi de MalaisieDurant toute leur histoire, les différentes royautés de Malaisie ont été des monarchies absolues dont le pouvoir a été réduit à un rôle cérémoniel tout au long de l’occupation coloniale britannique. La fin de la Seconde guerre mondiale va provoquer l’émergence du nationalisme malais qui s’oppose à l’Union voulue par Londres. Cette dernière tentant de garder le contrôle de sa colonie. Les sultans qui ont collaboré avec les japonais sont destitués, le rajah blanc du Sarawak est contraint d’abdiquer afin que son état soit rattaché à l’Union et Singapour est soigneusement mise à l’écart pour d’autres ambitions plus économiques. Cette tentative de marginalisation des rois locaux va lever un bouclier de protestations et pousser finalement les anglais à donner son indépendance à la Malaisie en 1957. Afin d’éviter tout risque de conflit, il est conclu que la monarchie sera élective et tournante, équilibrant les pouvoirs du roi et celui du Premier ministre, constitutionnelle (largement inspirée de la monarchie britannique) et dotée de lois qui protègent l’institution royale comme son souverain que l’on ne peut critiquer.. La suite est à découvrir sur le site de la Revue Dynastie

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