Mako d’Akishino et Kei Komuro, un mariage rejeté par les japonais

Princesse Mako d'AkishinoC’est un mariage dont certains ne veulent pas entendre et le font clairement savoir. Le 26 octobre prochain, la princesse Mako d’Akishino (29 ans) doit épouser son ancien camarade d’université Kei Komuro (30 ans). Un mariage entouré de controverses et sujet à de nombreuses critiques qui ont fragilisé la santé mentale de la future mariée. Qualifié de « maudit » par la presse locale, il est considéré comme une mésalliance par les plus conservateurs des monarchistes qui n’ont pas hésité à manifester leurs inquiétudes dans la rue. 

Manifestation contre le mariage . Photo@Tokyo sportC’est un conte de fée qui tourne au cauchemar pour la princesse Mako d’Akishino. Fille du prince héritier Fumihito, c’est à l’université qu’elle a rencontré Kei Komuro, étudiant en droit, actuellement employé pour un cabinet d’avocats localisé à New York. Reportée à diverses reprises, l’annonce de leur mariage a été confirmée lors d’une récente conférence de presse. Des noces qui sont loin de faire l’unanimité au Japon tant elles sont entourées de controverses. Notamment en raison d’un litige financier dans la famille du promis, dont on n’arrive toujours pas à déterminer si l’argent dépensé pour ses études (environ 30000 euros) est un prêt non remboursé ou un don. Une polémique qui a profondément agacé au Soleil Levant, certains médias accusant le fiancé de la princesse de l’épouser pour sa fortune personnelle. Entre deux menaces d’hara-kiri de la part de la fille du prince Fumihito, la maison impériale a finalement cédé; la princesse Mako acceptant de renoncer en contrepartie à la dote d’un million d’euros habituellement donnée aux princesses qui perdent automatiquement leurs titres et privilèges lors d’un mariage avec un roturier. Une première dans l’histoire moderne de la dynastie japonaise.

Kyo le youtubeur imperialMalgré tout, pour les monarchistes les plus conservateurs, cela reste une mésalliance. Célèbre Youtubeur local, il a organisé une manifestation pour dénoncer autant ce mariage que les conditions dans lequel il sera prochainement célébré. Répondant au nom de « Kyo » (voix), cet autoproclamé « protecteur de la famille impériale »  a affirmé que le but de la marche (qui a réuni le 10 octobre quelques centaines de personnes à Tokyo )avait surtout pour but « d’alerter sur cette situation ». « (Nous) sommes inquiets pour Mako et souhaitons nous faire entendre » a-t-il ajouté, reprenant à son compte les arguments des détracteurs à ce mariage. « Le 6 octobre dernier, le journaliste Mitsuharu Furuze a déposé une plainte pénale pour fraude, alléguant que la mère de Komuro, Kayo, avait perçu illégalement une pension de réversion et une allocation d'accident et de maladie » comme le rappelle « Kyo » aux journalistes venus couvrir l’événement. Il a même mis en ligne une pétition réclamant l’annulation du mariage et tenté de la remettre au Kunoichi. En vain. « L'Agence de la Maison Impériale a refusé de l'accepter, je l’ai donc remis au Premier ministre par le biais d’un de ses secrétaires » explique-t-il, n’ignorant pas qu’elle aura peu d’effets sur les préparatifs en cours. 

Kei Komuro« Je ne sais pas si les manifestations et les signatures fonctionneront, mais les dommages causés à la famille impériale ne sont pas minimes. Comme vous pouvez le constater, nous sommes nombreux à penser que ce mariage est célébré bien trop tôt ». En dépit de la faiblesse des participants, l’opinion japonaise s’indigne bel et bien de ce mariage et de la banale décontraction du futur marié. Lorsqu’il est arrivé à la conférence de presse pour confirmer l’évènement,les commentateurs se sont longuement épanchés sur ses cheveux longs noués à l’arrière en forme de queue de cheval. Un style jugé trop moderne pour une société ancrée dans ses traditions millénaires. L’annonce du départ du couple aux Etats-Unis, une fois le mariage terminé, a jeté un froid glacial. Les médias locaux n’ont pas manqué de relever cet énième faux-pas et ont même fait des « Unes » sur le sujet. Aucun détail de la cérémonie n’a néanmoins filtré si ce n’est que le prochain chemin emprunté par la future ex-princesse impériale ne sera ni pavé de roses ni de chrysanthèmes.

Copyright@Frederic de Natal

Date de dernière mise à jour : 14/10/2021

Commentaires

  • Rosa Rita
    • 1. Rosa Rita Le 14/10/2021
    Io trovo sbagliato fare abbassare di livello gli aristocratici facendoli studiare presso le università. Ecco gli effetti sortiti, che potevano essere anche più scandalosi.
    Trovate precettori privati altamente selezionati e donate la cultura in luoghi super vigilati.

Ajouter un commentaire