Une troisième voie ?

Le prince Jean-Christophe Napoléon, une troisième voie ? "Acquérir mon mérite, mes compétences , ma crédibilité "...Voici le credo assumé de l'héritier de Napoléon Ier et Napoléon III.

?Interviewé par le magazine Point de Vue, le prince Jean-Christophe Napoléon achève de compléter ses hautes études commerciales par un "master of Business administration" à Harvard, là même où avait déjà effectué un lointain cousin et fondateur du FBI, ministre de la justice sous la présidence de Théodore Roosevelt, Charles-Joseph Bonaparte. Se considérant comme le seul héritier au trône impérial depuis la mort de son grand père en 1997, le prince Louis -Napoléon (VI), pour lequel il avait beaucoup d'affection et d'admiration, il entend désormais se placer dans ses pas. Affirmant être réconcilié avec son père (le prince Charles Napoléon-ndlr), il se dit très intéressé "par la chose publique", s'affirme comme libéral et fier de " descendre à la fois des rois et des empereurs qui ont contribué, avec le peuple français, à façonner ce pays".

Lors de cette interview, le prince s'est déclaré prêt à s'investir, " prendre ses responsabilités publiques ", revendiquant ouvertement l' héritage Bonaparte (qui selon lui) est en revanche plus actuel et bénéfique que l'héritage royaliste car directement lié au début de la démocratie et de la république en France ". Un pays dont il dit " suivre de près l'actualité " et dont son expatriation lui permet de " mieux identifier ses atouts et ses faiblesses ". Reprochant aux politiques actuels de "gâcher le potentiel" des français, il se veut réformateur afin d'être plus "compétitif et attractif" (il préconise de diminuer les dépenses et de limiter le nombre de fonctionnaires) afin de "ne pas tomber dans le "piège de la démagogie ni céder aux tentations protectionnistes et isolationnistes", tout en s'attristant de la perte des valeurs et de son reniement par un modèle d'intégration qui ne semble plus marcher.

Regrettant le Brexit ( le prince vit et travaille habituellement à Londres), il se veut optimiste sur l'avenir de l'Europe et souhaite l'établissement d'un "nouvel ordre mondial", qui réunirait les 3 principales capitales européennes mais également Washington, Moscou et Pékin. Concernant le Président Donald Trump, le prince Jean-Christophe Napoléon (VII) ne prend pas position explicitement mais condamne son récent décret d'interdire à certains pays musulmans d'entrer aux Etats-Unis." Un mauvais signal au monde " selon l’héritier des deux empires qui s'est voulu résolument engagé politiquement dans cette interview. Le prince Jean-Christophe Napoléon, une troisième voie ?

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Publié le 08/02/2017